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Mort par balle d'un Tunisien à Nice: Plutôt meurtre que suicide ?

Un drame est survenu dans la commune du Cannet, à Nice en France. En effet, le mardi 30 novembre, un Tunisien a été retrouvé mort chez lui.
La victime, Badran Afouri, âgé de 36 ans et originaire de Sidi Ali Chbeb dans le gouvernorat de Bizerte, a été retrouvée morte chez elle, avec des traces de  balles au niveau de la tête.

Des témoins oculaires ont indiqué que le drame est survenu entre 15 et 17h de l'après midi et que Badran était encore en vie, quand les agents de la protection civile sont arrivés.  Il a été transporté à l'hôpital Pasteur de Nice où il a succombé à ses blessures vers minuit, le même jour.
Les forces de l'ordre ont retrouvé l'arme du crime à côté de lui, ce qui pourrait laisser croire à un suicide mais la famille réfute catégoriquement cette thèse et privilégie celle de l'assassinat.
En effet, la Tunisien n'était pas connu par les services de police et il est apprécié  pour sa discipline et son dévouement dans son travail. En plus, il ne possédait pas d'armes.


La thèse du suicide n'est pas plausible, puisque la victime, qui était en situation irrégulière depuis 2013, venait tout juste d'obtenir ses papiers et s'apprêtait à rentrer en Tunisie. 

 La police  n'a pas retrouvé le téléphone de la victime sur la scène du crime. Malgrè les procédures entamées par les autorités françaises pour dévoiler les circonstances de la mort du jeune Tunisien, en interrogeant les témoins et les personnes proches, la famille de la victime critique le traitement de l'affaire par les autorités françaises. 

En effet, elle leur reproche de s'être contentées de secourir leur fils et de ne pas avoir scellé la scène du crime, jusqu'à une heure tardive de la nuit.

Des amis du jeune Tunisien ont, pour leur part, chargé  un avocat pour suivre l'affaire et prendre contact avec le consulat tunisien à Nice. 
Kamel Ben Hassin, le consul de Tunisie à Nice a, quant à lui, déclaré être au courant de cette affaire et avoir rencontré le frère de la victime qui lui a soumis toutes les données de la mort suspecte de Badran, ajoutant que les autorités tunisiennes ont, également, été informées des détails de l'affaire.
Selon le frère de la victime, Badran a été menacé par l'ex petit ami de sa copine actuelle. En tout cas, le consulat suit cette affaire de près et attend les résultats de l'autopsie et ceux de l'enquête policière. 

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